Certaines jupes rendent encore plus prégnant le fait qu’une Reine soit pour son chevalier une Fleur parmi les fleurs.
Archives mensuelles : mai 2013
Pensionnat
Vivre avec sa Reine c’est, pour un chevalier, accepter implicitement de vivre dans une sorte de pensionnat.
En effet pour beaucoup d’entre Elles, le plaisir d’être servie ne saurait surpasser le plaisir de prendre l’ascendant psychologique sur lui et de reprendre à zéro son éducation en lui inculquant les valeurs de la Féminité et de la supériorité Féminine (au moins celle de sa Reine en tant que Femme) pour l’amener exactement là où Elle l’entend.
Ainsi la Reine devient également Maîtresse au sens éducatif du terme mais comme on l’entendait au début du siècle dernier, c’est à dire à une époque ou pédagogie et empathie n’excluaient pas dirigisme et fermeté.
Comme dans toute entreprise éducative, il est important que la Maîtresse sache convaincre son élève que tout ce qu’Elle entreprend est d’abord destiné à le faire grandir lui (fut-ce en l’abaissant parfois pour le rendre meilleur soumis et parce que plus il sera docile plus Elle l’aimera) et que toute demande de sa part qu’il ne saurait a priori comprendre ne devra pas être jugée mais vue comme s’insérant dans un processus global le conduisant à le libérer de ses réflexes de mâle machiste.
Ce processus sans fin apportera néanmoins rapidement ses fruits en renforçant le pouvoir exercé par la Maîtresse, qui aura remodelé avec réussite son élève, et la soumission de son chevalier qui verra cette dernière non plus comme une source de contraintes mais au contraire comme une source de bien être et d’appaisement.
Libertine
Infirmière particulière
Si par amour une Reine sait prendre soin de son chevalier lorsqu’il est malade, certaines, par jeu et/ou pour accroitre leur dominance, aiment le faire à titre préventif (comme on le faisait autrefois avec les petits garçons dans des actes particulièrement humiliants lorsqu’on est un homme) en prenant par exemple (et dans une liste non exhaustive) sa température, en lui mettant des suppositoires pour favoriser son transit intestinal, en lui procurant des lavements, en massant sa prostate pour contrôler son bon fonctionnement, en vérifiant la propreté de ses fesses ou de sa quéquette, en épilant cette dernière pour éviter les infections, voire, pour les plus expertes (attention danger si on ne l’est pas), en lui posant une sonde urinaire qui le rendra totalement dépendant d’Elle lorsqu’il aura envie de faire pipi.
Cagoule
La fonction principale d’une cagoule, qui est de masquer son identité aux yeux de tiers, n’a pas d’objet dans un couple établi mais en faire porter parfois une à son chevalier permet à une Reine de le rendre plus impersonnel et de lui rappeler que s’il peut y avoir des moments de tendresse entre eux, il en est d’autres où, lorsqu’Elle lui assigne certaines tâches fonctionnelles, il ne devient, ni plus ni moins, qu’un objet à ses yeux .
Initiatrice
Si considérer son chevalier comme un petit garçon est pour une Reine l’occasion de reprendre à zéro son éducation concernant ses rapports avec une Femme, c’est aussi, lorsqu’Elle est câline (voire maternelle), l’occasion de devenir son initiatrice, de lui faire découvrir de nouvelles caresses parfois plus sensuelles que sexuelles (qu’il pourra reproduire sur Elle), de lui apprendre à vaincre sa timidité et à se lâcher en le libérant de la pression du statut de mâle qu’il serait de toute façon bien incapable d’assumer.
Froid aux fesses
Il est des lieux où un chevalier se trouve fort dépourvu (voire déstabilisé) lorsque sa Reine lui annonce qu’Elle a froid aux fesses.
Lorsqu’ils sont désertiques (ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas), il pourra toujours suivre ses instructions pour palier à se problème ou, au pire, trouver une alternative pour détourner son attention et la réchauffer autrement.
Nouvelles perspectives
Allo quoi ?
Apprentissage fondamental
Dans une relation fondée sur la supériorité Féminine, ce n’est pas le pénis de l’homme mais bien la vulve de la Femme, son bien être et sa satisfaction, qui sont au cœur des préoccupations du couple.
A ce titre, le complément naturel de l’intimité d’une Reine est moins le sexe d’un amant (même s’il est parfois nécessaire) que la bouche de son chevalier.
Toujours dans ce type de relation, la bouche de l’homme a deux fonctions essentielles : celle de donner du plaisir et celle de nettoyer l’intimité (voir ce qu’est un Pussy boy) de la Femme.
Il est donc fondamental qu’une Reine dresse son chevalier à la lécher et faire que sa langue atteigne le niveau de performance qu’Elle attend d’elle dans ces deux domaines.
Ce dressage passe d’abord par une partie théorique (même sans tableau noir) où le chevalier devra :
- Apprendre le fonctionnement d’un sexe Féminin (trop peu d’hommes s’en soucient) et particulièrement de celui de sa Reine.
- Comprendre que ce qui peut être considéré comme déchets par une Femme doit être vu comme merveilleux par un homme (puisqu’ils proviennent de ce qu’Elle a de plus merveilleux à ses yeux) et qu’à ce titre servir de gant de toilette est non seulement un devoir mais également un honneur.
- Assimiler que si certaines tâches seront programmées (toilette du matin, du soir, du retour du travail) le bien être de sa Reine est prioritaire et qu’à tout moment Elle pourra exiger de lui qu’il abandonne une activité pour lui offrir sa langue.
Il y a ensuite évidemment toute une partie pratique consistant à mettre en œuvre la partie théorique où la Reine apprend au chevalier :
- Les techniques qui lui donnent du plaisir, les moyens de le faire durer sans la frustrer ou de l’accélérer pour lui donner un orgasme rapide.
- A bien différencier celles nécessaires pour bien la nettoyer et celles qui la conduisent à la jouissance (si Elle souhaite que la seconde suive un nettoyage c’est à Elle de le décider et pas à lui d’anticiper)
- A supporter puis apprécier des odeurs et des goûts plus prononcés que la moyenne (qui peut le plus peut le moins)
Dans l’idéal cet apprentissage devrait être avant tout fondé sur la persuasion, la force de conviction et la tendresse afin de rendre le chevalier non seulement serviteur mais également demandeur et la Reine satisfaite de sentir qu’il l’aime de manière inconditionnelle à travers tous les aspects de sa Féminité.