Archives mensuelles : mars 2013

Lavements

Que ce soit à titre éducatif, préventif, curatif ou punitif, il n’est pas rare qu’une Reine ne souhaite pas un jour donner des lavements à son chevalier.

Dans les trois premier cas, ce peut être un moyen de le conduire à se sentir petit garçon que l’on doit (comme au XIXème et au début du XXème siècle) guérir d’une constipation passagère (un lavement suffit) ou aider à nettoyer son colon régulièrement afin de prévenir tout problème de transit (en général il faut le renouveler 2 fois).
La tendresse et les massages de son abdomen pour calmer ses crampes n’empêcheront pas son besoin incoercible d’aller aux toilettes et l’ humiliation de se sentir ainsi vulnérable.

Dans le cadre punitif, la dose déversée est généralement supérieure et la position plus humiliante et moins agréable.

 

Pensée

Malgré la chance qu’il a d’être proche d’Elle, un chevalier chaste et cocu, lorsqu’il voit, lèche, nettoie ou vénère l’intimité de sa Reine, ne peut s’empêcher de penser (souvent pour le plus grand plaisir de cette dernière) à tous les sexes mâles qui ont connu ou connaitront la douceur de ses nymphes, alors que lui n’en connaitra jamais que le vestibule.

 

Pourquoi le faire cocu ?

De nombreuses études (comme celle-ci) ont montré que si une Femme recherche à s’accoupler avec un partenaire dans une relation amoureuse, Elle est aussi génétiquement programmée pour chercher de multiples partenaires sexuels au cours de sa vie.

Si beaucoup d’entre Elles inhibent et occultent cette partie de leur personnalité, d’autres l’assument mais souvent au dépend de leur vie amoureuse c’est à dire en multipliant les rencontres sans pouvoir se fixer auprès d’un homme, quand bien même il aurait les qualités de cœur et d’intelligence qu’Elle attendrait de lui.

Cet esprit de liberté, généralement lié à un caractère dominant, fait qu’avec le temps Elles puissent rechercher un partenaire amoureux qui acceptera qu’Elles ne soient pas sexuellement monogames.

Lorsqu’Elle est vraiment dominante, la condition de cette acceptation est sine qua none et son partenaire ne doit pas espérer qu’une fois la relation établie Elle puisse (par amour pour lui) revenir sur cette condition.

S’instaure alors une relation Reine/chevalier, où le chevalier – lui – doit, c’est évident rester fidèle (dans le cas contraire on serait dans une relation traditionnelle mêlée d’échangisme mais pas D/s) voire parfois chaste (dans le sens ou toute pénétration est réservée à ses amants).

Un futur chevalier à qui une Reine impose le fait de devenir cocu consentant doit donc comprendre que si cela renforcera le pouvoir de la Reine et l’humiliation (donc la soumission) du chevalier, il ne s’agit en fait que d’une heureuse conséquence mais pas du but initialement recherché, à savoir la liberté sexuelle irrévocable de la Reine.

En d’autres termes il faut pas confondre conséquence et cause et une Reine qui se frustrerait de ne pas faire son chevalier cocu serait malheureuse mais inversement une Reine qui se forcerait à la faire uniquement en vue de se sentir plus grande le serait tout autant.

Pour conclure : Une relation fondé sur l’acceptation de son cocufiage par le chevalier a au moins deux avantages :

  • Pour la Reine celui de pouvoir cumuler une vie amoureuse et complice (avec son chevalier) et une vie sexuelle épanouie (avec ses amants).
  • Pour le chevalier de savoir que sa Reine n’étant pas frustrée sexuellement, elle pourra se consacrer entièrement à l’amour qu’Elle lui porte (lorsqu’Elle ne sera pas avec ses amants).