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Ni raciste ni homophobe

" C’est important pour Moi de savoir que l’homme qui prétend vouloir partager ma vie n’est ni raciste ni homophobe et qu’il saura se montrer bienveillant envers ceux qui le feront cocu, pour les remercier de se substituer à lui afin de m’offrir des plaisirs que sa petite chose serait bien incapable de me donner. "

Comme une pute

" Non mon chéri, pour que je te considère homo quand tu suces une queue, il faudrait d’abord que je te considère comme étant un mâle, ce que tu es loin d’être à mes yeux. En revanche, en donnant du plaisir à un homme, sur ordre et en l’absence de tout sentiment, comment ne pas imaginer que tu te conduis comme une vraie pute A la limite je me fous que tu te sentes homo, ce qui compte c’est que par amour pour moi tu acceptes que je te conduise à te sentir femelle, toujours prête à servir d’abord ma libido puis celle de mes amants et celle de mes amies. C’est ça qui m’excite, c’est ça que je veux et donc c’est ça que tu deviendras. "

Enivrez-vous

Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !

Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront, il est l’heure de s’enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.

Charles Baudelaire

Poème du matin

Bottée, gantée de cuir, une robe de satin,
Couvrant des bas de soie, une culotte en dentelle,
Elle se sent très Femme et terriblement belle
Et de plaisirs charnels elle a soudain très faim.

Allongé devant Elle, soumis, nu, épilé,
Petit mâle humilié gisant là à ses pieds,
Lui qu’elle aime ainsi voir et qu’elle a éduqué
A rendre chaque jour hommage à sa féminité.

Elle se sent Déesse et si elle en doutait
Un regard à ses pieds et un zizi dressé,
Lui rappellerait sans doute le pouvoir dont elle use
Sur celui programmé qui en a fait sa muse.

Elle soulève sa robe et offre à son regard
Cet écrin de dentelle qui la protège encore.
Elle descend doucement, ses jambes de part en part,
Pour lui offrir ainsi la douceur de son corps.

Elle aime prendre son temps et sentir ses baisers
Sur ce morceau d’étoffe aux reflets irisés
Qui cache ce vagin, petit jardin secret,
Triomphe féminin de la fécondité.

Elle profite à l’instant de sensations prégnantes
Mais ne va pas tarder à ôter cette barrière,
Pour mieux sentir sur l’intimité de ses lèvres
Le contact charnel d’une langue obéissante

Elle le pousse de la voix, elle veut se sentir Reine
Qu’il embrasse ses fesses qu’il lèche son anus !
Hommage pitoyable qu’il rend à sa Vénus,
Le sentir inférieur, pour qu’elle jouisse sans peine.

Elle veut le sentir boire les nectars qu’elle lui donne,
Qu’il hume les odeurs qu’elle a crée pour lui
En pensant il y à peu à ce moment qu’elle vit,
Qu’il lave de sa langue sa délicieuse aumône.

Et passent les minutes en étant accroupie
Sur cette bouche ouverte qui lui sert de bidet
Voir même peut être plus , elle pourrait faire pipi
Puisqu’elle à tous les droits et qu’il n’est que laquet

Et passent les minutes, elle sent que se rapproche
Le moment attendu qui va la délivrer.
Elle s’abandonne enfin à le traiter de salope,
A l’humilier encore pour se sentir plus forte.

Et passent les minutes, ses jambes l’abandonnent.
Elle sent ce doux moment ou tout son corps frissonne.
Elle jouit de tout son saoul en s’écrasant sur lui,
Qui reste sur sa faim, il n’a pas joui… tant pis…..

Ce que pourrait dire une Reine à son chevalier

Regarde cette cravache, symbole de mon pouvoir :

  • Pouvoir te punir
  • Pouvoir te faire souffrir pour MON simple plaisir.
  • Pouvoir te faire simplement peur et te demander de ramper devant MOI

Mais aussi….

  • Pouvoir d’être libre de MON corps, de MON esprit, de la manière dont JE te veux aimant, de la manière dont JE veux t’aimer.
  • Pouvoir me sentir Adolescente, Femme, Maîtresse quand JE le veux, comme JE l’entends.
  • Pouvoir avoir MES doutes, MES certitudes, MES envies, MES pleurs, MES fantasmes, MES plaisirs.
  • Pouvoir être Princesse ou catin, Déesse ou chienne, intime ou distante mais pouvoir exiger de toi, quel que soit l’instant, le respect que tu ME dois.
  • Pouvoir t’abaisser pour ME sentir plus grande, t’humilier pour ME sentir plus REINE, te câliner pour te réconforter, décider de ce qui est bon pour toi quand j’estime que cela est bon pour MOI.
  • Pouvoir faire de toi MON confident, MON complice, MON mec, MA pute, MA lopette, MON objet sexuel, MA chose, suivant MON humeur du moment.
  • Pouvoir ME tromper et pouvoir te tromper, Me lâcher et te frustrer, être LIBRE et te contrôler.
  • Pouvoir Me faire servir, penser à MES PLAISIRS avant de penser aux tiens.
  • Pouvoir être enfin FEMME, Supérieure, grâce à toi, parce que tu ME reconnais ce DROIT, ainsi qu’à CELLES que J’aime, librement et sans le contester.

Reste à genoux devant MOI MON AMOUR, cette place te va si bien…Embrasse MES bottes, doucement, en signe d’obédience à MA personne. Rend-MOI fière de t’avoir choisi et heureuse de TE posséder pour toujours.