Il doit en apprendre le fonctionnement, dans des livres, des articles ou sous l’autorité de sa Reine. Il doit apprendre à en aimer et en reconnaître les odeurs ou le goût, quel que soit le moment de la journée ou du mois et prendre en charge sa toilette intime. Une langue sera toujours moins abrasive que du savon et toujours plus chaude et douce que du papier toilette. Outre le plaisir de domination que la Reine en retirera, elle y gagnera aussi en hygiène corporelle.
Par ailleurs la langue du soumis devra outre cette première fonction qui le différencie des hommes dominants assurer le plaisir et l’orgasme de la Reine lorsque celle-ci souhaitera qu’il l’honore par un cunnilingus. Dans ce cas particulier il devra être éduqué, car si les hommes pratiquent souvent naturellement mal cette activité, chaque femme réagit également de manière différente à ces stimuli. L’avantage c’est que là, la femme n’a pas besoin de le guider par des soupirs mais qu’elle peut le faire par des mots ou lui imposer de le faire à titre d’exercice jusqu’à ce qu’il agisse correctement.
Cette vénération de l’homme pour le sexe féminin consacre la supériorité du clitoris sur le pénis et de la Féminité sur la virilité. Le clitoris devient le sexe fort. Le plaisir sexuel de l’homme devient accessoire dans la relation, alors que celui de la Femme en devient la pierre angulaire. Le clitoris si longtemps oublié par les mâles devient objet de culte pour le soumis. Il doit, ainsi que son vagin, être honorer de ses lèvres. Baisers appuyés ou mouillés, baisers profonds, baisers sensuels et langoureux à même la peau, petits bécots à travers les vêtements, tout doit être fait pour lui rendre hommage.
Libérée du joug de la pénétration la Femme contrôle d’autant mieux la sexualité du soumis Puisqu’il ne peut jouir de son corps à elle, elle peut l’encourager à se masturber en chérissant des objets prolongement de son corps et de sa féminité, bottes, escarpins, jupes, culottes, sacs…Ainsi le soumis associera avec le temps plaisir sexuel et soumission et la Reine pourra le voir jouir physiquement de sa position de soumis, ce qui renforcera son autorité. La relation devient fétichiste au sens premier du terme puisque le soumis fait l’amour à sa bien aimée à travers des objets qui lui sont proches. Puisqu’il n’a pas le droit de la " posséder " il se rabat sur ce qui fait sa Féminité.
Comme il le fait sous ses yeux il apprend à mélanger honte et plaisir, humiliation et excitation, amour et bassesse ce qui le rend vulnérable devant la Reine. Comme le chien de Pavlov, à terme la seule présence de ces accessoires féminins choisis par la Reine l’excitera ce qui renforcera l’emprise de cette dernière uniquement grâce à sa Féminité.
Ainsi la Femme devient la source de toutes les attentions de l’homme et le renversement des rôles traditionnels l’expression de sa soumission à la Féminité.