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Honteux

Il a été montré dans un précédent article qu’une Reine, à la différence d’une Femme "normale" qui a tendance à sur-valoriser la taille du pénis de son partenaire, a tout intérêt à dévaloriser la virilité de son chevalier pour lui faire perdre confiance en lui-même et ainsi ne plus rien à avoir à opposer (au regard de notre culture) à sa féminité.

Pour une grande majorité d’homme (de ceux qui sont juste au dessus de la moyenne en descendant vers le bas) le constat sera facile à réaliser et un chevalier sera déstabilisé à l’idée que ce qu’il pensait être une lance est tout juste un petit robinet aux yeux de sa Reine. Il pourra néanmoins penser que cette dernière est exigeante ou qu’elle lui a dit cela juste pour le déstabiliser.

Il est donc important pour une Reine – une fois la constatation faite – de conditionner son chevalier à admettre qu’il ne s’agissait ni d’un jeu ni d’une simple taquinerie et que son sexe n’est pas un objet de fantasme pour Elle mais un objet qui va servir à l’humilier ou un jouet qui va servir à le contrôler.

Une Reine aura donc tout intérêt :

  • A adapter son vocabulaire
    • En bannissant les mots comme pénis ou sexe (qui caractérisent un organe sexuel d’homme) concernant son chevalier et en les remplaçant par zizi, quéquette, petite nouille, virgule ou tout terme dévalorisant (qui caractérisent un organe sexuel de petit garçon) qu’Elle aura choisi.
  • A contrôler la chose
    • De manière un peu mécanique – comme le ferait une infirmière – en vérifiant sa propreté (comme pour un petit garçon), si elle est bien épilée, s’il n’y a pas de rougeurs, si elle est sensible aux caresses, etc….
  •  A impliquer son chevalier dans le processus
    • En lui faisant répéter (par exemple pendant les phases d’inspection) : J’ai une petite nouille, j’ai une quéquette de petit garçon, j’ai un zizi de cocu (même s’il ne l’est pas) afin qu’il s’approprie l’idée et que l’humiliation qui en découle le pousse à être encore plus perméable à la supériorité féminine.

Tout ce conditionnement le conduira non seulement à reconnaitre (mais n’est ce pas souvent le cas ?) ses carences et son incompétences à satisfaire sexuellement sa Maîtresse de manière traditionnelle (en lui faisant l’amour) donc de sa chasteté (possible) et de sa nécessité de se rattraper avec sa langue mais mieux, même s’il est convaincu qu’une Femme à besoin de pluralité, qu’il est responsable du fait qu’il soit cocu (si il l’est).

Franchise

A en juger par cette image, 44% des Femmes disent à leurs amies trouver le pénis de leur partenaire trop petit.

Que ce chiffre soit vrai ou faux, il n’en est pas moins vrai que satisfaite ou pas, une Femme ne tient pas le même discours lorsqu’Elle évoque le sujet avec son partenaire.

Ainsi, en schématisant on pourrait dire qu’il y trois types de pénis : les petits, les normaux, les gros.

Suivant l’éducation qui lui a été donnée dans sa jeunesse et afin de ne pas heurter l’ego de son partenaire ou pour le rassurer sur sa virilité, une Femme qui vit une relation ordinaire avec son partenaire aura tendance à sur-valoriser cette taille en la qualifiant de normale lorqu’il est petit, de grosse lorsqu’il est normal et d’énorme lorsqu’il est gros.

Inversement une Reine adepte de la suprématie Féminine sait que son pouvoir tient en partie au fait que son chevalier a compris ses attentes mais aussi qu’il aura perdu confiance dans sa virilité et qu’il n’aura alors – au regard des canons dominants actuels – rien à opposer à sa Féminité.

Ainsi lui dire que son pénis est minuscule lorsqu’il est petit, petit lorsqu’il est normal et juste normal quand il est gros participe à cette perte de confiance et l’aide à acquérir l’humilité nécessaire à son statut. Mieux : il admettra beaucoup plus facilement que c’est la vulve de de sa Reine qui est le pilier de leur relation et que sa satisfaction puisse passer par des solutions alternatives à une pénétration insatisfaisante (l’utilisation de sa langue) ou par des pénétrations satisfaisantes (mais avec d’autres hommes).

Sopalin

Quelle que soit leur complicité et l’amour qu’Elle porte à son chevalier, au point d’accepter de le branler, une Reine peut aussi lui rappeler (et ce d’autant plus qu’il est chaste) que son sperme a peu d’importance à ses yeux en le faisant éjaculer sur un essuie-tout.

Cette pratique aura aussi l’avantage – lui qui ne l’a plus – de renvoyer à ce dernier l’image d’un adolescent puceau n’ayant pas encore accès à l’intimité d’une Femme.

Quand Elle décide

Puisqu’Elle est Maîtresse de la sexualité de son chevalier, c’est naturellement la Reine qui décide si et quand Elle pourrait avoir envie de le branler.

Un jeu un peu pervers pourrait consister à pratiquer cette branlette alors que passe à la télé son émission favorite, un film qu’il aime, voire un match de foot qu’il tenait particulièrement à regarder.

Ainsi il ne pourra se concentrer totalement ni sur l’une ni sur l’autre mais après tout choisir c’est renoncer et c’est son problème à lui et certainement pas le problème de sa Maîtresse, puisque c’est Elle qui lui donne le choix.