Archives du mot-clé Humiliation

Participation passive

En demandant à son chevalier de lui mettre sa chaine de cheville, une Reine le fait participer – au moins dans l’esprit – au processus qui l’amènera sans doute à être une nouvelle fois cocu.

Même s’il n’a pas vraiment le choix (comment pourrait-il dire non ?), Elle le ainsi rend complice de sa propre déchéance et, comme lorsqu’Elle le branle pour lui faire avouer ses désirs, sa responsabilité étant engagée, il n’aura aucun moyen de se plaindre ultérieurement.

Sopalin

Quelle que soit leur complicité et l’amour qu’Elle porte à son chevalier, au point d’accepter de le branler, une Reine peut aussi lui rappeler (et ce d’autant plus qu’il est chaste) que son sperme a peu d’importance à ses yeux en le faisant éjaculer sur un essuie-tout.

Cette pratique aura aussi l’avantage – lui qui ne l’a plus – de renvoyer à ce dernier l’image d’un adolescent puceau n’ayant pas encore accès à l’intimité d’une Femme.

Quand Elle décide

Puisqu’Elle est Maîtresse de la sexualité de son chevalier, c’est naturellement la Reine qui décide si et quand Elle pourrait avoir envie de le branler.

Un jeu un peu pervers pourrait consister à pratiquer cette branlette alors que passe à la télé son émission favorite, un film qu’il aime, voire un match de foot qu’il tenait particulièrement à regarder.

Ainsi il ne pourra se concentrer totalement ni sur l’une ni sur l’autre mais après tout choisir c’est renoncer et c’est son problème à lui et certainement pas le problème de sa Maîtresse, puisque c’est Elle qui lui donne le choix.

Avoir l’air con

 Il existe de nombreuses situations ou un chevalier peut avoir l’air con (un peu ou franchement) face à sa Maîtresse (eu égard au moins aux critères culturels de notre société).

Parmi ces situations et de manière non exhaustive :

  • Etre nu devant sa Reine habillée,
  • Se prosterner pour embrasser ses bottes ou chaussures
  • Devoir se branler (alors que c’est un exercice normalement solitaire) devant Elle voir pire
    • Le faire en respirant une des ses culottes
    • Le faire en respirant l’intérieur d’une chaussure
  • Etre féminisé
  • Devoir porter une couche jusqu’à la mouiller
  • Devoir demander l’autorisation d’aller aux toilettes au cours d’un lavement
  • Etc..

Avoir l’air con devant sa Reine est normal, et même sain dans le cadre de la domination Féminine, puisque les humiliations conduisant à l’humilité, un homme doit savoir s’abaisser devant une Femme pour lui prouver sa soumission et la rendre plus grande.

Pour une Reine, lui rappeler cet état est parfois nécessaire dans le sens où une fois son dressage achevé (ou bien avancé) ces situations sont presque vues comme "naturelles" et moins humiliantes. S’entendre dire – même avec tendresse – qu’on a l’air con (ou ridicule) dans le genre "Tu as vraiment l’air con comme ça mon chéri" voire "et j’adore te voir ainsi" rajoute tout de suite une nouvelle couche d’humilité.

Un chevalier risque aussi de passer pour un con aux yeux de tierces personnes, notamment si sa Reine exerce une attitude dominante envers lui en public, qui jugeront qu’il n’a pas de "couilles" et qu’il ne sait pas s’imposer auprès de sa Femme. Ce sera bien sûr là aussi humiliant pour lui mais après tout cette réaction de tiers sera plutôt normale vue la société dans laquelle nous vivons encore.

Par contre même si la différence peut paraitre tenue entre avoir l’air con et passer pour un con, un chevalier ne devrait jamais passer pour un con aux yeux de sa Reine. Cela voudrait dire en effet qu’il n’y aurait de sa part aucun respect, ni pour son statut de mâle (ce qui est normal) ni pour son statut d’homme (au sens d’être humain), ni amour de sa part (comment peut-on aimer un con ?).

Ce serait d’ailleurs de la part de cette dernière un aveu implicite de faiblesse, puisque la soumission de son chevalier ne serait pas due à son charisme mais au simple fait qu’il aurait trouvé une dominante capable d’assouvir ses fantasmes, que l’acceptation de son dressage était moins spirituelle que mécanique, en d’autres termes que si Elle est sa Maîtresse, cela aurait pu être n’importe qui d’autre.

On rentrerait alors dans une simple relation Maîtresse/esclave souvent intéressée et en tout cas éloignée d’un concept chevaleresque, même si ce dernier est évidemment teinté – de nos jours – de domination Féminine.