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Plaisir taquin

Sourire taquin d’une Reine qui vérifie, avant de partir rejoindre son amant, que la cage du petit oiseau de son chevalier est bien fermée et qu’ainsi le plaisir sexuel qu’Elle recevra sera renforcé par celui plus intellectuel de savoir que ce dernier, ne pouvant se libérer de sa frustration, n’aura de cesse de penser à Elle et ses aventures libertines et ce jusqu’à son retour.

Jambe complète

De retour d’une réunion où son directeur n’a pas décollé les yeux de ses bottes, cette Reine à la fois excitée à cette idée mais aussi frustrée de savoir qu’il ne serait pas raisonnable de le faire tomber dans sa nasse, demande à son chevalier d’honorer les dites bottes, avant de remonter lentement le long de sa jambe et de plonger au creux de son intimité pour lui donner un orgasme réparateur.

Gant(s) de toilette

Un seul terme pour deux significations suivant qu’on soit Reine ou chevalier :

Pour une Reine (au pluriel) : les gants qu’Elle utilise pour vérifier l’état de propreté de la quéquette de son chevalier.

Pour un chevalier (au singulier) : sa fonction lorsqu’il doit nettoyer de sa langue l’intimité de sa Reine.

Excitation partagée

Le fétichisme des bottes et chaussures créé chez une Femme un plaisir avant tout cérébral.

Néanmoins, amener son chevalier à l’être des siennes, par le conditionnement et la chasteté, et voir qu’il devient naturellement excité lorsqu’il doit les honorer et les embrasser, qu’elles soient sur ses pieds ou dans sa penderie, peut conduire une Reine à mouiller son intimité, bien sûr pas parce qu’Elle l’envie mais parce qu’Elle peut mesurer l’étendue d’un pouvoir qui déborde de sa personne et qui va jusqu’à rendre un homme sexuellement amoureux des objets qu’Elle aime porter.

Pensionnat

Vivre avec sa Reine c’est, pour un chevalier, accepter implicitement de vivre dans une sorte de pensionnat.

En effet pour beaucoup d’entre Elles, le plaisir d’être servie ne saurait surpasser le plaisir de prendre l’ascendant psychologique sur lui et de reprendre à zéro son éducation en lui inculquant les valeurs de la Féminité et de la supériorité Féminine (au moins celle de sa Reine en tant que Femme) pour l’amener exactement là où Elle l’entend.

Ainsi la Reine devient également Maîtresse au sens éducatif du terme mais comme on l’entendait au début du siècle dernier, c’est à dire à une époque ou pédagogie et empathie n’excluaient pas dirigisme et fermeté.

Comme dans toute entreprise éducative, il est important que la Maîtresse sache convaincre son élève que tout ce qu’Elle entreprend est d’abord destiné à le faire grandir lui (fut-ce en l’abaissant parfois pour le rendre meilleur soumis et parce que plus il sera docile plus Elle l’aimera) et que toute demande de sa part qu’il ne saurait a priori comprendre ne devra pas être jugée mais vue comme s’insérant dans un processus global le conduisant à le libérer de ses réflexes de mâle machiste.

Ce processus sans fin apportera néanmoins rapidement ses fruits en renforçant le pouvoir exercé par la Maîtresse, qui aura remodelé avec réussite son élève, et la soumission de son chevalier qui verra cette dernière non plus comme une source de contraintes mais au contraire comme une source de bien être et d’appaisement.