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Sopalin

Quelle que soit leur complicité et l’amour qu’Elle porte à son chevalier, au point d’accepter de le branler, une Reine peut aussi lui rappeler (et ce d’autant plus qu’il est chaste) que son sperme a peu d’importance à ses yeux en le faisant éjaculer sur un essuie-tout.

Cette pratique aura aussi l’avantage – lui qui ne l’a plus – de renvoyer à ce dernier l’image d’un adolescent puceau n’ayant pas encore accès à l’intimité d’une Femme.

Quand Elle décide

Puisqu’Elle est Maîtresse de la sexualité de son chevalier, c’est naturellement la Reine qui décide si et quand Elle pourrait avoir envie de le branler.

Un jeu un peu pervers pourrait consister à pratiquer cette branlette alors que passe à la télé son émission favorite, un film qu’il aime, voire un match de foot qu’il tenait particulièrement à regarder.

Ainsi il ne pourra se concentrer totalement ni sur l’une ni sur l’autre mais après tout choisir c’est renoncer et c’est son problème à lui et certainement pas le problème de sa Maîtresse, puisque c’est Elle qui lui donne le choix.

Aveux

Lorsqu’une Reine branle son chevalier, Elle peut tout obtenir de lui, notamment des aveux qu’il n’aurait sans doute pas prononcés en dehors de cette (douce) torture.

Un exemple (parmi d’autres) serait de lui dire :

  • Tu aimes savoir que je couche avec d’autres hommes ?
  • Tu aimes savoir qu’ils touchent mes seins ?
  • Tu aimes savoir qu’ils me pénètrent (s’il est chaste : alors que toi tu ne peux pas le faire) ?
  • Tu aimes savoir qu’ils jouissent dans mon intimité ?
  • Tu aimes (aimerais) nettoyer leur sperme avec ta langue ?
  • Donc tu aimes être cocu ?
  • Dis le moi !…

Emporté par l’excitation et de peur que sa Reine n’arrête de le branler si Elle n’obtenait pas la réponse attendue, celui-ci répondra oui à toutes les questions (même s’il n’en est pas fondamentalement convaincu) pour finalement reconnaitre qu’il aime être cocu.

Forte de ces aveux – et quelles que soient les raisons qui par ailleurs la pousse à le faire cocu – Elle pourra plus tard lui rappeler qu’après tout c’est lui qui est demandeur et qu’il est donc – au moins partiellement – responsable de cet état de fait dont il devrait se louer et non se plaindre.

Masturbation VS branlette

L’auto stimulation sexuelle n’a ni la même signification ni la même valeur chez une Reine et chez son chevalier, d’où l’importance de la différencier aussi par les mots.

Une Reine se masturbe.

La masturbation est chez une Reine un moyen comme un autre (et ce d’autant plus qu’Elle a des amants) de préparer ou d’atteindre un orgasme.

Elle peut :

  • Stimuler son clitoris, son vagin ou les deux à la fois.
  • Utiliser ses doigts ou des accessoires.
  • Le faire en présence de son chevalier ou lui demander de la laisser seule.
  • Le faire à tout moment qu’Elle aura décidé.

La masturbation est donc pour une Femme un acte sensuel et sexuel comme un autre, qui s’inscrit naturellement dans la palette des outils susceptibles de lui apporter le plaisir.

Un chevalier se branle

Pour peu, ce qui est souvent le cas, qu’il soit rendu chaste par sa Reine, la stimulation manuelle est le seul moyen pour un chevalier d’atteindre le plaisir.

A la différence d’une Reine :

  • Cette pratique est chez l’homme beaucoup plus mécanique, voire ridicule pour qui le regarde faire.
  • Il n’est généralement pas (surtout s’il porte une cage de chasteté) maître du moment où il pourra la pratiquer.
  • Il est souvent obligé de le faire sous le contrôle visuel de sa Reine (et parfois d’autres personnes).

Bref cette pratique – normalement solitaire chez un homme – qui pourrait (à la limite) être considérée comme normale dans un couple ordinaire mais qui est souvent l’unique moyen pour un chevalier d’atteindre la jouissance, devient humiliante puisqu’encadrée et contrôlée.
 

Formation

Lorsqu’en fin de journée une Reine demande à son chevalier de se "branler" tout en sentant et léchant ses pieds, Elle le conditionne à associer ses odeurs de transpiration à un plaisir sexuel et s’assure qu’à terme – même sans stimulation – il sera excité à l’idée de le faire.

Elle même se sentira alors beaucoup plus Maîtresse et Reine en constatant que ses odeurs corporelles, loin d’être repoussantes, seront au contraire source d’émoi pour son soumis.

Jouet

Ce n’est pas parce que le zizi d’un chevalier est trop petit pour apporter un quelconque plaisir sexuel à sa Reine qu’il est totalement inutile pour l’épanouissement de leur couple. C’est même tout le contraire.

En le contrôlant, en le tripotant, en l’excitant tout en faisant des remarques désobligeantes sur sa taille et son inaptitude à satisfaire une Femme, bref en le considérant comme un jouet et en humiliant son propriétaire, une Reine conduira ce dernier à être plus vulnérable, plus honteux de son incapacité, plus désireux de la satisfaire autrement, en deux mots plus soumis.

En agissant ainsi régulièrement une Reine aidera aussi son chevalier à accepter le fait d’être cocu voire même de le souhaiter puisqu’il se sentira l’unique responsable de l’insatisfaction de sa Maîtresse.

Ironie de l’histoire, puisque ces tripotages sont malgré – les humiliations liées – physiquement et sexuellement agréables, un soumis est toujours dans leurs attentes et se rend ainsi complice de son propre endoctrinement.