Cette Reine joueuse cherche à reconnaitre – dans une version revisitée de Colin-Maillard – qui est qui.
Bien que manifestement mariée, il est probable qu’Elle ne reconnaitrait pas son chevalier, sauf par défaut ou par sa taille insatisfaisante.
Quoi de plus doux pour une Reine – une fois qu’Elle l’aura dressé à en faire un réflexe – que de sentir la langue de son chevalier honorer et nettoyer son intimité pour l’aider à sortir des bras de Morphée.
Curiosité du vocabulaire qui créé un oxymore : dresser un homme consiste en grande partie à lui apprendre à s‘abaisser devant une Femme.
Alors qu’une Reine enfile parfois sa tenue de combat pour séduire un amant, Elle peut inversement obliger son chevalier à porter une tenue de cocu, sous ses habits de mâle, afin de lui rappeler son statut.
Chacune ses fantasmes ou ses choix, mais une cage de chasteté et une petite culotte de Femme le mettra mal à l’aise et le convaincra que si Elle l’aime, Elle ne voit en lui aucun attribut viril qui saurait l’exonérer de prendre un amant pour pallier à ses carences.
Où il est démontré que si certains objets peuvent incarner le pouvoir d’une Reine, même nue au sortir de son bain, son regard suffit à n’en pas douter.