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Allier utile et agréable

Se faire lécher les pieds par son chevalier est pour une Reine un bon moyen de joindre l’utile à l’agréable.

D’un côté sa langue la débarrasse des odeurs de transpiration liés à son activité de la journée, de l’autre elle lui permet de profiter d’un doux massage lingual aussi agréable que réparateur.

Enfin elle s’assure – et ce n’est pas la moindre des choses – du degré d’obédience et de soumission de son chevalier ainsi que de sa capacité à vénérer chaque partie de son corps.

Aveux

Lorsqu’une Reine branle son chevalier, Elle peut tout obtenir de lui, notamment des aveux qu’il n’aurait sans doute pas prononcés en dehors de cette (douce) torture.

Un exemple (parmi d’autres) serait de lui dire :

  • Tu aimes savoir que je couche avec d’autres hommes ?
  • Tu aimes savoir qu’ils touchent mes seins ?
  • Tu aimes savoir qu’ils me pénètrent (s’il est chaste : alors que toi tu ne peux pas le faire) ?
  • Tu aimes savoir qu’ils jouissent dans mon intimité ?
  • Tu aimes (aimerais) nettoyer leur sperme avec ta langue ?
  • Donc tu aimes être cocu ?
  • Dis le moi !…

Emporté par l’excitation et de peur que sa Reine n’arrête de le branler si Elle n’obtenait pas la réponse attendue, celui-ci répondra oui à toutes les questions (même s’il n’en est pas fondamentalement convaincu) pour finalement reconnaitre qu’il aime être cocu.

Forte de ces aveux – et quelles que soient les raisons qui par ailleurs la pousse à le faire cocu – Elle pourra plus tard lui rappeler qu’après tout c’est lui qui est demandeur et qu’il est donc – au moins partiellement – responsable de cet état de fait dont il devrait se louer et non se plaindre.

Le Martinet

L’objet

Alternative à la fessée ou à la cravache, le martinet constitue parfois une pièce essentielle dans le cadre du dressage d’un chevalier.

Là encore, il peut ne pas être uniquement punitif mais également un objet de conditionnement, visant à mettre le chevalier dans un état de petit garçon acceptant de plier devant l’autorité Féminine.

Une idée de rangement

Plutôt que de le ranger dans un placard ou une boite, le mettre dans un sac à main en fera au moins symboliquement un accessoire indispensable à la Reine – au même titre que son rouge à lèvres – et signifiera qu’il est clairement destiné à appartenir à un Femme (et à utiliser comme Elle l’entend).

Sans serviette

Lorsqu’une Reine sait qu’Elle peut faire l’amour à son amant sans utiliser de préservatif, donc de manière tout à fait naturelle, Elle peut aussi souhaiter ne pas rompre le charme en protégeant le lieu de leur accouplement avec une serviette.

Pour éviter toute tâche sur son canapé, une fois que son amant ce sera vidé dans son ventre, Elle pourra aller en chercher une rapidement ou demander à son chevalier de le faire s’il était présent mais – là encore – pour ne pas rompre le charme, demander à ce dernier de la nettoyer avec sa langue pourra lui apporter à la fois un nouveau plaisir physique mais aussi celui plus intellectuel de mesurer son état de soumission.

 

 

Eduquer VS Dresser

Puisque chaque couple est unique, même dans une relation Reine/chevalier rien n’est inné et tout s’acquiert, la question à se poser est de savoir si une Reine éduque son chevalier ou si Elle le dresse.

Regardons la définition d’un dictionnaire (Reverso dans le cas présent)

Eduquer

  • former, développer les aptitudes de quelqu’un
  • apprendre les usages à quelqu’un
  • développer un sens, une faculté (éduquer son oreille)

Dresser

  • mettre droit, mettre vertical un objet
  • ériger, construire
  • dompter, soumettre un animal, un enfant
  • (menuiserie) égaliser, aplanir d’une pièce de bois ou de métal
  • disposer, par exemple la vaisselle sur une table
  • établir, rédiger
  • braquer une personne contre une autre
  • mettre droit, mettre vertical une partie du corps

Si on ne peut le considérer comme un animal, un chevalier se place sous l’autorité de sa Reine comme un enfant le fait sous l’autorité d’un adulte en soumettant à ses volontés. Le terme de "dresser" semble donc dans ce cas approprié.

Par ailleurs, l’éducation conduit à apprendre des usages généraux et chaque Reine est unique. Elle est donc amenée à déterminer des règles qui lui sont propres.

Ces règles, comportementales pour l’essentiel, sont donc uniques et doivent être suivies à la lettre sur un simple signe (comme un animal le fait face à sa dompteuse ou un chien face à sa Maitresse), regard ou mot, voire une situation particulière pour laquelle il aura été conditionné à répondre, comme par exemple :

  • embrasser ses pieds à son retour à la maison, la déchausser avec les honneurs qui lui sont dus,
  • lécher son intimité à son réveil ou à chaque fois qu’Elle la lui présentera,
  • lui servir de lingette après ses pipis,
  • etc…

Il devra parfois aussi accepter :

  • d’être chaste,
  • d’être cocu,
  • d’être contrôler sexuellement et de  n’avoir plus d’orgasmes autrement que par la branlette.

Ce conditionnement tient donc moins de l’éducation que d’une forme de reprogrammation totale – d’une sorte de lavage de cerveau doux (dans le sens ou il ne s’agit pas de manipulation, le chevalier acceptant son remodelage) – visant à s’adapter aux désirs de sa Reine. On peut donc là aussi parler de dressage et ce d’autant plus que ses corolaires sont l’obéissance et la dévotion.

Enfin au delà de l’éducation (nécessaire) consistant à lui faire comprendre que les valeurs féminines sont supérieures au valeurs masculines et qu’une Femme a plus de besoins qu’un homme, une Reine attend de son chevalier qu’il accepte de perdre son égo de mâle, qu’il accepte les humiliations, de s’abaisser devant Elle, toutes choses qui nécessite à cette dernière d’imposer son autorité sans négociation possible.

Néanmoins le dressage n’est pas forcement coercitif et il peut être fondé sur la suggestion et la récompense plutôt que sur la punition (comme les animaux marins par exemple) même si cette dernière ne doit pas être exclue en dernier recours.

Il n’en est pas moins vrai que fesser son soumis – même s’il n’a pas fauté – est encore un excellent moyen pour une Maîtresse de le conditionner à accepter sa soumission.

S’ils se rejoignent par certains côtés, l’éducation et le dressage sont deux choses différentes. La première modèle l’esprit, le second le comportement.

Education et dressage sont donc complémentaires et une Femme dressera d’autant plus facilement un homme qu’Elle l’éduquera en parallèle à comprendre et accepter la supériorité des valeurs de la Féminité sur celles de la virilité.

Donc, pour ouvrir son esprit aux valeurs du Féminin une Reine doit éduquer son chevalier, pour casser son ego de mâle et lui faire servir Son Féminin, Elle doit le dresser.