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Baiser de Maîtresse

A la différence du baiser traditionnel sur la bouche où les partenaires mélangent leur salive, ce baiser où seule la Femme offre la sienne à l’homme et où les sentiments générés (d’humiliation pour le chevalier et de pouvoir pour la Reine) tiennent moins du geste en lui-même que de l’idée qu’on s’en fait.

Pensionnat

Vivre avec sa Reine c’est, pour un chevalier, accepter implicitement de vivre dans une sorte de pensionnat.

En effet pour beaucoup d’entre Elles, le plaisir d’être servie ne saurait surpasser le plaisir de prendre l’ascendant psychologique sur lui et de reprendre à zéro son éducation en lui inculquant les valeurs de la Féminité et de la supériorité Féminine (au moins celle de sa Reine en tant que Femme) pour l’amener exactement là où Elle l’entend.

Ainsi la Reine devient également Maîtresse au sens éducatif du terme mais comme on l’entendait au début du siècle dernier, c’est à dire à une époque ou pédagogie et empathie n’excluaient pas dirigisme et fermeté.

Comme dans toute entreprise éducative, il est important que la Maîtresse sache convaincre son élève que tout ce qu’Elle entreprend est d’abord destiné à le faire grandir lui (fut-ce en l’abaissant parfois pour le rendre meilleur soumis et parce que plus il sera docile plus Elle l’aimera) et que toute demande de sa part qu’il ne saurait a priori comprendre ne devra pas être jugée mais vue comme s’insérant dans un processus global le conduisant à le libérer de ses réflexes de mâle machiste.

Ce processus sans fin apportera néanmoins rapidement ses fruits en renforçant le pouvoir exercé par la Maîtresse, qui aura remodelé avec réussite son élève, et la soumission de son chevalier qui verra cette dernière non plus comme une source de contraintes mais au contraire comme une source de bien être et d’appaisement.

Froid aux fesses

Il est des lieux où un chevalier se trouve fort dépourvu (voire déstabilisé) lorsque sa Reine lui annonce qu’Elle a froid aux fesses.
Lorsqu’ils sont désertiques (ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas), il pourra toujours suivre ses instructions pour palier à se problème ou, au pire, trouver une alternative pour détourner son attention et la réchauffer autrement.

Apprentissage fondamental

Dans une relation fondée sur la supériorité Féminine, ce n’est pas le pénis de l’homme mais bien la vulve de la Femme, son bien être et sa satisfaction, qui sont au cœur des préoccupations du couple.
A ce titre, le complément naturel de l’intimité d’une Reine est moins le sexe d’un amant (même s’il est parfois nécessaire) que la bouche de son chevalier.

Toujours dans ce type de relation, la bouche de l’homme a deux fonctions essentielles : celle de donner du plaisir et celle de nettoyer l’intimité (voir ce qu’est un Pussy boy) de la Femme.

Il est donc fondamental qu’une Reine dresse son chevalier à la lécher et faire que sa langue atteigne le niveau de performance qu’Elle attend d’elle dans ces deux domaines.

Ce dressage passe d’abord par une partie théorique (même sans tableau noir) où le chevalier devra :

  • Apprendre le fonctionnement d’un sexe Féminin (trop peu d’hommes s’en soucient) et particulièrement de celui de sa Reine.
  • Comprendre que ce qui peut être considéré comme déchets par une Femme doit être vu comme merveilleux par un homme (puisqu’ils proviennent de ce qu’Elle a de plus merveilleux à ses yeux) et qu’à ce titre servir de gant de toilette est non seulement un devoir mais également un honneur.
  • Assimiler que si certaines tâches seront programmées (toilette du matin, du soir, du retour du travail) le bien être de sa Reine est prioritaire et qu’à tout moment Elle pourra exiger de lui qu’il abandonne une activité pour lui offrir sa langue.

Il y a ensuite évidemment toute une partie pratique consistant à mettre en œuvre la partie théorique où la Reine apprend au chevalier :

  • Les techniques qui lui donnent du plaisir, les moyens de le faire durer sans la frustrer ou de l’accélérer pour lui donner un orgasme rapide.
  • A bien différencier celles nécessaires pour bien la nettoyer et celles qui la conduisent à la jouissance (si Elle souhaite que la seconde suive un nettoyage c’est à Elle de le décider et pas à lui d’anticiper)
  • A supporter puis apprécier des odeurs et des goûts plus prononcés que la moyenne (qui peut le plus peut le moins)

Dans l’idéal cet apprentissage devrait être avant tout fondé sur la persuasion, la force de conviction et la tendresse afin de rendre le chevalier non seulement serviteur mais également demandeur et la Reine satisfaite de sentir qu’il l’aime de manière inconditionnelle à travers tous les aspects de sa Féminité.

 

Amour et humiliations

Une Femme dominante par nature ne peut généralement être amoureuse durablement que d’un homme qui accepte de se soumettre à son autorité.

Humilier et abaisser son chevalier, lui imposer la chasteté, le faire cocu, le dresser à être obéissant et à la vénérer n’est donc pas pour une Reine un manque de respect ou une marque de désamour à son égard mais au contraire un moyen de l’aider à progresser dans sa soumission, à en repousser les limites, à le libérer des ses inhibitions, à accepter de se livrer sans retenue et à comprendre que l’amour qu’Elle lui porte est intimement lié à sa capacité à comprendre que la satisfaction des besoins d’une Femme dominante est le pivot de ce qui fait la réussite de sa vie de couple.

Enfin lorsqu’Elle aura besoin de tendresse, Elle aura la certitude que les câlins reçus ou donnés ne seront pas vus comme une marque de faiblesse mais comme une part également nécessaire à son équilibre affectif et son besoin d’empathie.

Bref amour et humiliation sont pour une Reine deux termes dont l’association est non seulement parfaitement naturel mais aussi souvent nécessaire à l’équilibre de la relation qu’Elle entretient avec son chevalier