Une Reine ne fabrique pas un chevalier.
Une Reine offre à un homme l’occasion d’accepter et de vivre ce qui est dans sa nature profonde.
S’il n’est pas rare qu’un chevalier aide sa Reine à se déshabiller, il est beaucoup moins fréquent qu’il le fasse alors que son amant l’attend dans son lit, dans un geste qui, même s’il est imposé par Elle, signifie moins que c’est Elle qui va se donner mais plutôt lui qui l’offre à un homme qui le fera cocu.
De retour d’une réunion où son directeur n’a pas décollé les yeux de ses bottes, cette Reine à la fois excitée à cette idée mais aussi frustrée de savoir qu’il ne serait pas raisonnable de le faire tomber dans sa nasse, demande à son chevalier d’honorer les dites bottes, avant de remonter lentement le long de sa jambe et de plonger au creux de son intimité pour lui donner un orgasme réparateur.
Un seul terme pour deux significations suivant qu’on soit Reine ou chevalier :
Pour une Reine (au pluriel) : les gants qu’Elle utilise pour vérifier l’état de propreté de la quéquette de son chevalier.
Pour un chevalier (au singulier) : sa fonction lorsqu’il doit nettoyer de sa langue l’intimité de sa Reine.
Pour le plus grand plaisir de sa Reine, un chevalier bien dressé acceptera de prendre les positions les plus ridicules pour peu qu’Elle le lui demande.