Pour un chevalier comme pour un petit garçon il est des gourmandises dont ils ne sauraient se passer.
Preuve s’il en était besoin que dans tout chevalier sommeille un petit garçon dont les talents pourront être développés par certaines Reines.
De retour chez Elle, il n’est pas rare que la première chose que fasse une Reine – parfois après un pipi où Elle n’aurait pas besoin de prendre la peine de s’essuyer – soit d’offrir son intimité à la langue de son chevalier, afin qu’il lui prodigue une toilette à la fois nécessaire mais également roborative.
Puisqu’on ne perd pas grand chose à écouter un journal télévisé plutôt qu’à le regarder, procéder à la toilette intime de sa Reine pendant sa diffusion permet à un chevalier d’avoir l’essentiel des informations du jour tout en se consacrant à sa tâche essentielle, à savoir être responsable du bien être de cette dernière.
Où il est démontré que si une Reine peut parfois s’amuser à traiter son chevalier comme s’il était un chien, c’est parce que ce dernier a parfois naturellement (surtout lorsqu’il est bien dressé) un comportement de chien.
Un seul terme pour deux significations suivant qu’on soit Reine ou chevalier :
Pour une Reine (au pluriel) : les gants qu’Elle utilise pour vérifier l’état de propreté de la quéquette de son chevalier.
Pour un chevalier (au singulier) : sa fonction lorsqu’il doit nettoyer de sa langue l’intimité de sa Reine.
Au cours d’un pique-nique il n’est pas rare qu’une Reine ait besoin de vider sa vessie. Beaucoup d’entre Elles, par souci d’écologie (quant bien même Elles auraient un mouchoir en papier qu’en faire après ?) préfèrent utiliser la bouche de leur chevalier (dressé en ce sens) pour essuyer leur intimité.