Qu’une Reine accepte ou non que son chevalier l’embrasse sur la bouche (certaines le réservent à leurs amants), il n’en est pas moins vrai que ce dernier embrassera ses lèvres infiniment plus souvent et plus longtemps qu’un homme dans un couple ordinaire.
Placé aux pieds d’une Femme, un homme peut mieux en apprécier la grandeur.
Pour une Reine, mettre la tête de son chevalier dans un de ses sacs à main est un moyen de le plonger dans un monde qui recèle d’habitude plein de trésor Féminins mais aussi de lui rappeler que si Elle peut le considérer comme étant un trésor, il est aussi objet au service de sa Féminité.
" Dis-moi. Ainsi tu es soumis ? Tu sers toujours les amies de ta Maîtresse en étant dévêtu ? Tu aimes exhiber ta quéquette dans sa cage de chasteté ? Ca fait combien de temps que tu n’as pas fait l’amour ? Que tu t’es branlé ? Tu aimes être abaissé par une Femme supérieure ? Tu me considères comme t’étant supérieure ? Tu aimerais embrasser mes bottes pour me le montrer ? Embrasser mon cul ? Je veux tout savoir !…"
Si dans une relation Reine / chevalier l’esprit prédomine sur la lettre, la présence d’une badine (ou de tout autre objet équivalent) dans les main de la Reine, rappelle instantanément au chevalier la nature et l’esprit de leur relation.
Faire porter – parfois – à son chevalier une micro jupe n’a normalement pas pour but de le rendre plus féminin mais de lui faire perdre ses repères masculins (voire s’il a un petit zizi de mettre en exergue son absence de virilité) afin de le rendre plus vulnérable et donc plus soumis à l’autorité de sa Reine.
Quand la tenue rejoint l’esprit, même celui qui s’estime le meilleur chasseur peut devenir proie.
Ce n’est pas parce qu’une Reine peut parfois préférer la compagnie d’une amante à celle d’un amant que son chevalier n’en est pas moins cocu.
Avant qu’Elle ne reçoive un amant, offrir de petits coups de langue bien placés sur l’anatomie de sa Reine est pour un chevalier l’occasion de lui prouver non seulement sa dévotion et l’amour qu’il lui porte mais également de lui signifier la pleine acceptation de son statut de cocu.
Cherchant la protection sous les jupes de sa mère enfant, sous celles de sa Reine adulte, un chevalier garde au fond de lui une âme de petit garçon.
