Ou si peu…
Au sens propre comme au sens figuré ?
Féminiser son chevalier et lui imposer de flirter avec un autre homme lui aussi féminisé (par exemple le chevalier d’une amie qui partage ses goûts) est un fantasme bien ancré chez certaines Reines.
La première fois au moins, si leur soumis est bisexuel, pour le plaisir de voir une scène érotique entre deux hommes.
S’il est hétéro pour les plaisirs :
Il est évident que le but final – dans le cas de la réalisation de ce fantasme – est plutôt de le conduire à devenir bisexuel (même contre son gré initial) que de le "casser" et qu’il faut donc le préparer psychologiquement en amont pour éviter que cette première soit traumatisante.
La langue peut servir à exprimer des sentiments autrement qu’en étant l’outil de la parole.
Ainsi, lorsqu’un chevalier lèche l’anus de sa Reine, cette dernière doit ressentir, la tendresse, la dévotion, l’obédience, le désir d’appartenance, c’est à dire non seulement l’amour qu’il lui porte mais également, vue la partie de son corps qu’il vénère, la reconnaissance et l’acceptation sans réserve de sa supériorité.
Lorsqu’une Reine porte sa chaine de cheville alors même qu’Elle est vêtue d’une tenue tout à fait ordinaire, c’est qu’Elle revendique 24h/24 son droit à la liberté.
La contrepartie pour son chevalier est qu’il devra assumer, en tout lieu et en tout temps lorsqu’ils seront ensemble, le regard de personnes initiées qui sauront qu’il est cocu.
Ce n’est pas parce que le zizi d’un chevalier est trop petit pour apporter un quelconque plaisir sexuel à sa Reine qu’il est totalement inutile pour l’épanouissement de leur couple. C’est même tout le contraire.
En le contrôlant, en le tripotant, en l’excitant tout en faisant des remarques désobligeantes sur sa taille et son inaptitude à satisfaire une Femme, bref en le considérant comme un jouet et en humiliant son propriétaire, une Reine conduira ce dernier à être plus vulnérable, plus honteux de son incapacité, plus désireux de la satisfaire autrement, en deux mots plus soumis.
En agissant ainsi régulièrement une Reine aidera aussi son chevalier à accepter le fait d’être cocu voire même de le souhaiter puisqu’il se sentira l’unique responsable de l’insatisfaction de sa Maîtresse.
Ironie de l’histoire, puisque ces tripotages sont malgré – les humiliations liées – physiquement et sexuellement agréables, un soumis est toujours dans leurs attentes et se rend ainsi complice de son propre endoctrinement.
En acceptant de porter une cage de chasteté, un chevalier fait un cadeau à sa Reine, puisqu’il lui offre le contrôle de ce qui fait l’essentiel de sa virilité, sa capacité à avoir des érections et à jouir.
Ce cadeau aura d’autant plus de prix qu’Elle la lui fera porter – en signe de soumission à sa Féminité – au moment même où Elle le fera cocu, c’est à dire au moment où Elle profitera de l’érection et de la jouissance d’un autre homme que lui.