Archives pour la catégorie Humiliations

Sans serviette

Lorsqu’une Reine sait qu’Elle peut faire l’amour à son amant sans utiliser de préservatif, donc de manière tout à fait naturelle, Elle peut aussi souhaiter ne pas rompre le charme en protégeant le lieu de leur accouplement avec une serviette.

Pour éviter toute tâche sur son canapé, une fois que son amant ce sera vidé dans son ventre, Elle pourra aller en chercher une rapidement ou demander à son chevalier de le faire s’il était présent mais – là encore – pour ne pas rompre le charme, demander à ce dernier de la nettoyer avec sa langue pourra lui apporter à la fois un nouveau plaisir physique mais aussi celui plus intellectuel de mesurer son état de soumission.

 

 

Eduquer VS Dresser

Puisque chaque couple est unique, même dans une relation Reine/chevalier rien n’est inné et tout s’acquiert, la question à se poser est de savoir si une Reine éduque son chevalier ou si Elle le dresse.

Regardons la définition d’un dictionnaire (Reverso dans le cas présent)

Eduquer

  • former, développer les aptitudes de quelqu’un
  • apprendre les usages à quelqu’un
  • développer un sens, une faculté (éduquer son oreille)

Dresser

  • mettre droit, mettre vertical un objet
  • ériger, construire
  • dompter, soumettre un animal, un enfant
  • (menuiserie) égaliser, aplanir d’une pièce de bois ou de métal
  • disposer, par exemple la vaisselle sur une table
  • établir, rédiger
  • braquer une personne contre une autre
  • mettre droit, mettre vertical une partie du corps

Si on ne peut le considérer comme un animal, un chevalier se place sous l’autorité de sa Reine comme un enfant le fait sous l’autorité d’un adulte en soumettant à ses volontés. Le terme de "dresser" semble donc dans ce cas approprié.

Par ailleurs, l’éducation conduit à apprendre des usages généraux et chaque Reine est unique. Elle est donc amenée à déterminer des règles qui lui sont propres.

Ces règles, comportementales pour l’essentiel, sont donc uniques et doivent être suivies à la lettre sur un simple signe (comme un animal le fait face à sa dompteuse ou un chien face à sa Maitresse), regard ou mot, voire une situation particulière pour laquelle il aura été conditionné à répondre, comme par exemple :

  • embrasser ses pieds à son retour à la maison, la déchausser avec les honneurs qui lui sont dus,
  • lécher son intimité à son réveil ou à chaque fois qu’Elle la lui présentera,
  • lui servir de lingette après ses pipis,
  • etc…

Il devra parfois aussi accepter :

  • d’être chaste,
  • d’être cocu,
  • d’être contrôler sexuellement et de  n’avoir plus d’orgasmes autrement que par la branlette.

Ce conditionnement tient donc moins de l’éducation que d’une forme de reprogrammation totale – d’une sorte de lavage de cerveau doux (dans le sens ou il ne s’agit pas de manipulation, le chevalier acceptant son remodelage) – visant à s’adapter aux désirs de sa Reine. On peut donc là aussi parler de dressage et ce d’autant plus que ses corolaires sont l’obéissance et la dévotion.

Enfin au delà de l’éducation (nécessaire) consistant à lui faire comprendre que les valeurs féminines sont supérieures au valeurs masculines et qu’une Femme a plus de besoins qu’un homme, une Reine attend de son chevalier qu’il accepte de perdre son égo de mâle, qu’il accepte les humiliations, de s’abaisser devant Elle, toutes choses qui nécessite à cette dernière d’imposer son autorité sans négociation possible.

Néanmoins le dressage n’est pas forcement coercitif et il peut être fondé sur la suggestion et la récompense plutôt que sur la punition (comme les animaux marins par exemple) même si cette dernière ne doit pas être exclue en dernier recours.

Il n’en est pas moins vrai que fesser son soumis – même s’il n’a pas fauté – est encore un excellent moyen pour une Maîtresse de le conditionner à accepter sa soumission.

S’ils se rejoignent par certains côtés, l’éducation et le dressage sont deux choses différentes. La première modèle l’esprit, le second le comportement.

Education et dressage sont donc complémentaires et une Femme dressera d’autant plus facilement un homme qu’Elle l’éduquera en parallèle à comprendre et accepter la supériorité des valeurs de la Féminité sur celles de la virilité.

Donc, pour ouvrir son esprit aux valeurs du Féminin une Reine doit éduquer son chevalier, pour casser son ego de mâle et lui faire servir Son Féminin, Elle doit le dresser.

Impératif VS conditionnel et indicatif

Passer du statut de Femme à celui de Reine n’est pas toujours aisé, notamment lorsqu’il s’agit de s’imposer verbalement face à son chevalier. Plutôt que de forcer sa nature au risque de perdre toute crédibilité, il est souvent plus facile de procéder en plusieurs étapes.

La première consiste à utiliser le conditionnel en faisant part de ses souhaits (auxquels un chevalier digne de ce nom ne pourra qu’accéder)

  • J’aimerais que tu te déshabilles
  • J’aimerais que tu te mettes à genoux devant moi
  • J’aimerais que tu embrasses mes pieds

Une fois qu’Elle aura constater que son chevalier est vraiment soumis et qu’il répond à ses souhaits, la Reine peut devenir plus directive.

  • Je veux que tu te déshabilles
  • Je veux que tu te mettes à genoux devant moi
  • Je veux que tu embrasses mes pieds

Enfin, totalement à l’aise vis à vis d’Elle même et consciente du pouvoir qu’Elle exerce sur son chevalier, Elle pourra devenir impérative.

  • Déshabille-toi
  • Mets-toi à genoux devant moi
  • Embrasse mes pieds

Qui va piano va sano et – là encore-  c’est à la Reine d’agir suivant son ressenti et pas en fonction des présumées attentes de son chevalier.

Ecrin pour quéquette

Puisque qu’il n’y a pas d’alternative entre les deux sexes, imposer le port de petites culottes de Femme à son chevalier a moins pour but de le rendre plus féminin (ce qu’il ne pourrait pas être d’ailleurs dans la plupart des cas) que de le rendre moins masculin (comme lorsqu’il est nu).

En effet, quel que soit son degré de soumission, un homme a été éduqué dans un monde ou le masculin l’emporte bien souvent sur le féminin.

Lui faire perdre ses repères masculins le conduit donc plus facilement à accepter plus facilement la supériorité féminine.

Cette perte de repère sera d’autant plus prégnante, lorsque son zizi emballé dans un string de Femme (donc non prévu pour recevoir cet appendice) sera incapable d’en décoller l’élastique à la taille, même en érection.

L’humiliation d’être nu

Depuis la nuit des temps l’homme cache ses parties génitales (moins par pudeur au début que pour les protéger) et aujourd’hui la nudité le fait se sentir vulnérable.

Ce sentiment est d’autant plus fort lorsque c’est face à une personne habillée, qui plus est une Femme.

Un homme habillé en "mec" peut toujours donner l’illusion qu’il est un vrai "mec". Nu, le masque tombe souvent.

Etre nu devant une Femme habillée c’est ne pas pouvoir se cacher derrière les apparences, invoquer une forme de supériorité quelconque, revendiquer des droits mais au contraire se sentir petit garçon à qui on interdit toute forme de pudeur.

Pire, être nu devant Elle c’est aussi exposer son sexe et prêter flanc à la critique (s’il n’est pas imposant) ou aux moqueries (s’il est particulièrement petit) donc accepter la remise en cause de sa virilité (ou de son absence) au profit des valeurs de la Féminité portées par celle devant qui on s’exhibe.

Accepter de se dévêtir ainsi sur ordre c’est reconnaitre sa soumission envers la Maîtresse qui l’ordonne et donc le respect qu’on lui doit.

Si la nudité 24h/24, 7j/7 en présence de sa Reine fait partie des fantasmes, des exercices réguliers (quotidiens ?) mettant le chevalier dans ces conditions face à Elle renforcent naturellement le pouvoir qu’Elle exerce sur lui.