" Tu aimes sentir mes pieds, les lécher ? Oui je le sais et j’aime cette idée. Si mes amants peuvent parfois me ravir et m’offrir quelque chose que tu ne peux pas me donner, ils n’en sont pas moins triviaux pour la plupart, cherchant avant tout leur propre plaisir. En acceptant d’être petit garçon à mes yeux, de vivre une vie de puceau, en me faisant confiance, en comprenant que mieux que toi je connais tes besoins, tu t’es donné l’occasion de découvrir des plaisirs beaucoup plus subtils que ceux de la pénétration, tout en honorant ma Féminité. Souviens-toi de tes premiers émois sexuels quand chez tes amis en l’absence de leur mère, tu fouillais leurs placards, leurs tiroirs pour admirer leurs vêtements, les toucher, quand tu cherchais le panier à linge sale pour sentir leurs culottes et t’enivrer de leurs parfums. N’était-ce pas merveilleux ? Ta Madeleine de Proust que je te donne aujourd’hui l’occasion de redécouvrir sans te cacher. Mieux qu’un mère pour toi je deviendrai ta muse, l’unique objet de tes pensées que tu n’auras de cesse de vouloir me satisfaire, quoi que te demande, pour tester ton amour et satisfaire des désirs que je ne peux assouvir qu’avec toi. "
Archives pour la catégorie Fétichisme
Ne pas avoir honte
Oreiller
Culotte alternative
Odeurs corporelles
" J’étais sure que tu adorerais me lécher les pieds. Tu es trop mignon. J’ai tout de suite vu que jamais tu ne saurais t’imposer à une Femme et que tu as besoin qu’Elle s’impose à toi. Tu aimerais que je sois celle la ? Que je t’initie, que je te contrôle, que je t’éduque ? Que je te permette de lécher autre chose que mes pieds pour que chaque jour tu me débarrasses des odeurs laissées par mes fluides corporels ? Qu’elles deviennent pour toi le plus puissant des aphrodisiaques ? Que chaque jour je devienne un peu plus Déesse à tes yeux pour te donner l’occasion de m’admirer et de me vénérer ? "
Enivrez-vous
Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !
Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront, il est l’heure de s’enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.
Charles Baudelaire







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