Puisqu’une Reine n’a (normalement) rien à cacher à son chevalier, le garder à portée de mains (et de pieds) lorsqu’Elle appelle son amant peut rendre sa conversation un peu plus excitante.
Malgré la chance qu’il a d’être proche d’Elle, un chevalier chaste et cocu, lorsqu’il voit, lèche, nettoie ou vénère l’intimité de sa Reine, ne peut s’empêcher de penser (souvent pour le plus grand plaisir de cette dernière) à tous les sexes mâles qui ont connu ou connaitront la douceur de ses nymphes, alors que lui n’en connaitra jamais que le vestibule.
De nombreuses études (comme celle-ci) ont montré que si une Femme recherche à s’accoupler avec un partenaire dans une relation amoureuse, Elle est aussi génétiquement programmée pour chercher de multiples partenaires sexuels au cours de sa vie.
Si beaucoup d’entre Elles inhibent et occultent cette partie de leur personnalité, d’autres l’assument mais souvent au dépend de leur vie amoureuse c’est à dire en multipliant les rencontres sans pouvoir se fixer auprès d’un homme, quand bien même il aurait les qualités de cœur et d’intelligence qu’Elle attendrait de lui.
Cet esprit de liberté, généralement lié à un caractère dominant, fait qu’avec le temps Elles puissent rechercher un partenaire amoureux qui acceptera qu’Elles ne soient pas sexuellement monogames.
Lorsqu’Elle est vraiment dominante, la condition de cette acceptation est sine qua none et son partenaire ne doit pas espérer qu’une fois la relation établie Elle puisse (par amour pour lui) revenir sur cette condition.
S’instaure alors une relation Reine/chevalier, où le chevalier – lui – doit, c’est évident rester fidèle (dans le cas contraire on serait dans une relation traditionnelle mêlée d’échangisme mais pas D/s) voire parfois chaste (dans le sens ou toute pénétration est réservée à ses amants).
Un futur chevalier à qui une Reine impose le fait de devenir cocu consentant doit donc comprendre que si cela renforcera le pouvoir de la Reine et l’humiliation (donc la soumission) du chevalier, il ne s’agit en fait que d’une heureuse conséquence mais pas du but initialement recherché, à savoir la liberté sexuelle irrévocable de la Reine.
En d’autres termes il faut pas confondre conséquence et cause et une Reine qui se frustrerait de ne pas faire son chevalier cocu serait malheureuse mais inversement une Reine qui se forcerait à la faire uniquement en vue de se sentir plus grande le serait tout autant.
Pour conclure : Une relation fondé sur l’acceptation de son cocufiage par le chevalier a au moins deux avantages :
Ne reste plus qu’à trouver un homme agréable avec qui finir la soirée.
Une chaîne de cheville minimaliste mais qui recèle un maximum d’informations.
Pour résumer le message est : je suis une Femme dominante, libre de faire cocu mon partenaire chaste et consentant. Saurez-vous me séduire ?
A la différence d’un homme dont la jouissance est pour la plupart du temps et brève et relativement pauvre, une Femme dispose d’un corps infiniment plus sensible qui la conduit, lorsqu’Elle oublie ses soucis quotidiens et lorsqu’Elle est bien servie, à profiter d’orgasmes magiques.
Lorsqu’Elle est Reine, une des principales tâches de son chevalier est donc de lui offrir ces orgasmes, aussi souvent qu’Elle le désire et ce par tout moyen, notamment avec sa langue ou son sexe.
Si, par principe pour garder de la distance en refusant de se donner à lui, et/ou parce que son sexe serait d’une taille insuffisante pour la satisfaire, il ne pouvait pas lui donner du plaisir en la pénétrant, il devrait alors accepter que d’autres se substituent à lui pour la satisfaire ainsi.
Même si l’utilisation d’un tel accessoire ne fait pas partie de la vie courante d’un couple D/s, faire porter à son chevalier une cage de chasteté lorsqu’elle est (seule) avec son amant revêt de multiples avantages pour une Reine.
En effet, lorsqu’il sait qu’Elle est avec ce dernier son cocu consentant va ressentir de la frustration, de la jalousie (surtout s’il n’a pas le droit de lui faire l’amour), de l’humiliation mais aussi une forte excitation liée à cette dernière et à l’idée de la savoir dans les bras d’un autre.
Cette excitation risque, dès qu’Elle sera partie, de le pousser à d’abord se toucher puis, ne pouvant plus se contrôler, à se branler jusqu’à jouir (voire à le faire plusieurs fois) conduisant sa libido à se trouver définitivement en berne.
A ce moment là, tous les sentiments qui l’envahissaient disparaissent et – à défaut d’oublier totalement sa Reine – il sera apaisé et pourra s’endormir en paix.
Or le plaisir ressenti par une Reine avec son amant sera d’autant plus fort qu’Elle pourra imaginer, en lui faisant l’amour, la torture psychologique qu’elle impose ainsi à son chevalier. Savoir qu’il pourrait ne pas penser à Elle serait alors source de frustration.
Même si leur relation est fondée sur la confiance, le doute – au moins dans ce cas là – risque de l’emporter sur les certitudes et de gâcher ce plaisir annexe mais puissant de la Reine.
La cage de chasteté est donc un moyen qui prévient toute tentation de "tromperie" de la part du chevalier et rassure la Reine quant au fait que toutes les pensées de ce dernier seront tournées vers Elle jusqu’à son retour.
Avantage annexe : elle permet de renforcer le contraste qui existe entre les droits et devoirs de chacun puisqu’au moment même où la Reine exprime sa liberté sexuelle, le chevalier – lui – ne peut même pas toucher son propre sexe.
Par définition, une Reine qui fait cocu son chevalier ne le trompe pas, puisqu’il est – normalement – tenu au courant de ses aventures et que cela fait partie de règles régissant leur relation, qu’il a acceptées.
Néanmoins, séduire un homme, voire une Femme (ou accepter de rentrer dans le jeu de la séduction qu’il lui propose) et ce à la vue de son chevalier, peut créer une excitation supplémentaire chez une Reine et ce d’autant plusqu’elle ressentira chez ce dernier l’humiliation de devoir assister passif à la scène.