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Grandeur et humilité

Il y a suffisamment de moyens pour une Reine d’humilier son chevalier pour qu’inversement Elle sache le mettre en confiance et lui apprenne qu’il n’y a rien de déshonorant – voire qu’au contraire il y a une une forme de grandeur – pour lui à se débarrasser de ses inhibitions, à libérer ses émotions et à se livrer sans retenue lorsqu’il lui s’agit de reconnaitre qu’Elle lui est supérieure.

Pique-nique

Au cours d’un pique-nique il n’est pas rare qu’une Reine ait besoin de vider sa vessie. Beaucoup d’entre Elles, par souci d’écologie (quant bien même Elles auraient un mouchoir en papier qu’en faire après ?) préfèrent utiliser la bouche de leur chevalier (dressé en ce sens) pour essuyer leur intimité.

Excitation partagée

Le fétichisme des bottes et chaussures créé chez une Femme un plaisir avant tout cérébral.

Néanmoins, amener son chevalier à l’être des siennes, par le conditionnement et la chasteté, et voir qu’il devient naturellement excité lorsqu’il doit les honorer et les embrasser, qu’elles soient sur ses pieds ou dans sa penderie, peut conduire une Reine à mouiller son intimité, bien sûr pas parce qu’Elle l’envie mais parce qu’Elle peut mesurer l’étendue d’un pouvoir qui déborde de sa personne et qui va jusqu’à rendre un homme sexuellement amoureux des objets qu’Elle aime porter.

Tétée

Donner son sein à téter à son chevalier est pour une Reine l’occasion de ressentir un plaisir physique mais aussi de le replonger inconsciemment à une époque où sa vie (survie) dépendait uniquement d’une Femme (Mère ou Nourrice).

Répéter cette acte de manière récurrente – en employant les mots justes – permet ainsi à une Reine de le ramener non pas à l’état de bébé (ce qui n’est pas le but) mais dans un état de bien-être psychologiquement favorable à son acceptation de redevenir complétement dépendant d’une Femme en qui il aura toute confiance, pour non seulement le guider mais aussi le protéger.

Pensionnat

Vivre avec sa Reine c’est, pour un chevalier, accepter implicitement de vivre dans une sorte de pensionnat.

En effet pour beaucoup d’entre Elles, le plaisir d’être servie ne saurait surpasser le plaisir de prendre l’ascendant psychologique sur lui et de reprendre à zéro son éducation en lui inculquant les valeurs de la Féminité et de la supériorité Féminine (au moins celle de sa Reine en tant que Femme) pour l’amener exactement là où Elle l’entend.

Ainsi la Reine devient également Maîtresse au sens éducatif du terme mais comme on l’entendait au début du siècle dernier, c’est à dire à une époque ou pédagogie et empathie n’excluaient pas dirigisme et fermeté.

Comme dans toute entreprise éducative, il est important que la Maîtresse sache convaincre son élève que tout ce qu’Elle entreprend est d’abord destiné à le faire grandir lui (fut-ce en l’abaissant parfois pour le rendre meilleur soumis et parce que plus il sera docile plus Elle l’aimera) et que toute demande de sa part qu’il ne saurait a priori comprendre ne devra pas être jugée mais vue comme s’insérant dans un processus global le conduisant à le libérer de ses réflexes de mâle machiste.

Ce processus sans fin apportera néanmoins rapidement ses fruits en renforçant le pouvoir exercé par la Maîtresse, qui aura remodelé avec réussite son élève, et la soumission de son chevalier qui verra cette dernière non plus comme une source de contraintes mais au contraire comme une source de bien être et d’appaisement.