Archives mensuelles : juin 2012

Masturbation VS branlette

L’auto stimulation sexuelle n’a ni la même signification ni la même valeur chez une Reine et chez son chevalier, d’où l’importance de la différencier aussi par les mots.

Une Reine se masturbe.

La masturbation est chez une Reine un moyen comme un autre (et ce d’autant plus qu’Elle a des amants) de préparer ou d’atteindre un orgasme.

Elle peut :

  • Stimuler son clitoris, son vagin ou les deux à la fois.
  • Utiliser ses doigts ou des accessoires.
  • Le faire en présence de son chevalier ou lui demander de la laisser seule.
  • Le faire à tout moment qu’Elle aura décidé.

La masturbation est donc pour une Femme un acte sensuel et sexuel comme un autre, qui s’inscrit naturellement dans la palette des outils susceptibles de lui apporter le plaisir.

Un chevalier se branle

Pour peu, ce qui est souvent le cas, qu’il soit rendu chaste par sa Reine, la stimulation manuelle est le seul moyen pour un chevalier d’atteindre le plaisir.

A la différence d’une Reine :

  • Cette pratique est chez l’homme beaucoup plus mécanique, voire ridicule pour qui le regarde faire.
  • Il n’est généralement pas (surtout s’il porte une cage de chasteté) maître du moment où il pourra la pratiquer.
  • Il est souvent obligé de le faire sous le contrôle visuel de sa Reine (et parfois d’autres personnes).

Bref cette pratique – normalement solitaire chez un homme – qui pourrait (à la limite) être considérée comme normale dans un couple ordinaire mais qui est souvent l’unique moyen pour un chevalier d’atteindre la jouissance, devient humiliante puisqu’encadrée et contrôlée.
 

Sièges particuliers

Il existe des sièges très particuliers, percés en leur centre, sous lesquels des chevaliers peuvent s’allonger et leur Reine s’installer pour offrir leur intimité (ou leur anus) à honorer.

Ces sièges ont l’avantage de permettre à la Maîtresse d’être correctement installée – lorsqu’Elle s’assied – et à son soumis aussi (ce qui n’est pas à négliger, puisque plus il l’est lui aussi, plus il pourra se concentrer sur sa tâche)

Il est clair que certains sont peu discrets – et à mettre dans une pièce dédiée à cet effet – mais il en existe d’autres, faciles à ranger et tout aussi efficaces (voir l’exemple)

Enfin, dans un autre genre et encore plus discret, une idée soufflée par une Dominante imaginative, la bergère sous laquelle le soumis s’assied et sur laquelle la Maîtresse s’installe, son intimité se situant à la hauteur de la bouche de ce dernier.

L’humiliation d’être nu

Depuis la nuit des temps l’homme cache ses parties génitales (moins par pudeur au début que pour les protéger) et aujourd’hui la nudité le fait se sentir vulnérable.

Ce sentiment est d’autant plus fort lorsque c’est face à une personne habillée, qui plus est une Femme.

Un homme habillé en "mec" peut toujours donner l’illusion qu’il est un vrai "mec". Nu, le masque tombe souvent.

Etre nu devant une Femme habillée c’est ne pas pouvoir se cacher derrière les apparences, invoquer une forme de supériorité quelconque, revendiquer des droits mais au contraire se sentir petit garçon à qui on interdit toute forme de pudeur.

Pire, être nu devant Elle c’est aussi exposer son sexe et prêter flanc à la critique (s’il n’est pas imposant) ou aux moqueries (s’il est particulièrement petit) donc accepter la remise en cause de sa virilité (ou de son absence) au profit des valeurs de la Féminité portées par celle devant qui on s’exhibe.

Accepter de se dévêtir ainsi sur ordre c’est reconnaitre sa soumission envers la Maîtresse qui l’ordonne et donc le respect qu’on lui doit.

Si la nudité 24h/24, 7j/7 en présence de sa Reine fait partie des fantasmes, des exercices réguliers (quotidiens ?) mettant le chevalier dans ces conditions face à Elle renforcent naturellement le pouvoir qu’Elle exerce sur lui.


 

Amazones

Certaines Reines sont par nature tellement dominantes qu’Elles ne supporteraient pas de ne pas prendre également l’ascendant (mental et physique) sur leurs amants.

Elles font partie de ses Femmes qui aiment être "au-dessus" lorsqu’Elles font l’amour afin de doser au mieux l’intensité de leur plaisir, en se souciant peu de celui de leurs partenaires.